Plaidoyer pour la paix

La terre est ronde, l’univers infini, à la recherche de l’essentiel perdu.

Vivre ?

Expérimenter, partager, s’épanouir. Etre indépendant, redécouvrir la notion du partage, du gain, du courage, apprendre des nouvelles langues et cultures, savoir me servir de mes mains.

Nous avançons dans des directions dont nous ignorons tout. Gâchant son temps, pris au piège dans un cercle dont nous avons du mal à en cerner le sens. La vie s’écoule, sans nous.

Le temps passe, passe très vite et ne revient jamais. Seule la volonté de revenir dans le temps est omniprésente. Vivre sans regrets, voilà une belle mission comme dit mon Grand-Père.

J’ai eu une période où je bouillonnai sans cesse, rester sur l’ordinateur où sur les bancs de la fac m’oppressaient, et à force de rester dans ce cercle je me faisais happer mon énergie pensant qu’à mon tour j’allais me faire happer dans ce vice de l’homme blanc.

Ces petits écrits ont le modeste but de retrouver cette petite flamme, cette joie de vivre dont on s’éloigne depuis quelques temps. Retrouver le chemin de l’essentiel perdu.

« Il ne faut pas chercher la paix, il faut juste savoir retrouver le chemin qui y conduit »

La vie peut être simple si nous ne la compliquons pas

Il est impossible de se battre contre l’obscurité, le seul moyen est d’y apporter la lumière.

  • La dualité à l’occidentale

Depuis que  l’humain s’est mis à penser à la manière occidentale, on a toujours voulu tout séparer et posséder, gérant par conséquent des conflits d’intérêt. La version 2.0 a été de capitaliser la réalité après la seconde guerre mondiale.

Lorsque l’on né riche, notre but dans la vie sera de continuer dans ce chemin. Lorsque l’on né pauvre, notre but sera essayer d’arrêter de devenir l’exploité pour devenir enfin l’exploitant. Sauf qu’en devant l’exploitant nous devenons forcément l’exploitant de quelqu’un, d’un nouvel exploité. Et le cycle continuera jusque dans la nuit des temps. Qui sait si un jour les consciences se réveillent et se rendent compte que la vie est en réalité une unité, que l’arabe, le noir, le blanc, l’arbre, l’eau, le soleil, les bactéries et tout dans notre univers n’est au final qu’une seule unité interconnectée, la lumière, quel en serait le résultat ?

Difficile de se fâcher contre une personne bienveillante et souriante. Cette situation où un groupe de personne font peurs car ils ont l’air agressifs et qui finalement indique le chemin ou partage leurs repas, quelle sensation de bien-être, la vie. La vie apparait lorsque les peurs disparaissent.

Mais d’où surgissent nos peurs ? Les peurs surgissent de cette dualité qui est en réalité notre propre enfer. Imaginons seulement : si nous ne possédons rien, pas le livre que nous lisons, pas la maison que vous avons, pas de compte en banque … Nous profiterions exactement (voir même plus) de tous les instants que la vie nous offre avec ces objets éphémères et nous nous rendrions compte que ces objets sont aussi éphémères que notre vie, et c’est bien pour cela que l’on doit les voir en tant que cadeaux, en tant que Présents.

Pas de conformisme ni de rêve sociétal, je n’ai pas comme objectif d’être le patron de quelqu’un, le pouvoir ne m’intéresse pas, je veux juste être le maître de moi-même.

Chaque jour je m’efforce de cultiver mon propre jardin intérieur, ce serait embarrassant de vivre dans l’ombre du jardin du voisin.

  • Il est plus sage de vivre avec des désillusions que vivre dans l’illusion

Nous n’avons pas besoin d’une force supérieure, nous avons besoin de personne voulant notre élévation, pas notre aliénation.

Zoom sur le modèle hiérarchique à l’européenne : mettez des enfants dans une classe en compétition et inculquez dès le plus jeune âge un mode de pensée allant dans le sens de la « croissance économique ».

C’est vrai que la technique est très efficace, faire perdurer ce système de dualité dès la naissance et faire croire aux parents que c’est la meilleure chose qui puisse exister est le meilleur moyen pour exercer un plein pouvoir et un plein contrôle sur le peuple, qui s’y opposerait ? Tout le monde sera content, même les professeurs et les forces de l’ordre en feront l’apologie.

En exerçant l’art de la compétition dès la naissance : « Des bonnes notes sinon tu es classifié parmi les idiots », les plus avides de pouvoir réussiront, les amoureux de la vie se sentiront sur le banc de la touche et leurs parents qui n’ont pas eu le temps d’y réfléchir pourront penser « Mon fils n’est pas bon à l’école, je le savais … j’aurais aimé qu’il soit médecin ou ingénieur … il doit être un peu marginal, il aime juste s’amuser et maintenant il va se retrouver à faire un boulot qui n’est pas prestigieux. »

  • L’argent :

L’argent comme monnaie d’échange, simplification des transactions, bonne idée. Mais avec le temps son impact a eu une nouvelle dimension : un bout de papier pour exercer une souveraineté et un contrôle total du peuple et même de ses voisins qu’on appelle les colonies, l’empire s’étend.

Avec ce même bout de papier on fait des choses extraordinaires, on illusionne notre propre peuple avec le système de la carotte vieux comme la nuit des temps, « si tu travailles bien tu recevras tout pleins d’objets, des gens de l’âge de ton petit frère sont obligés de travailler nuit et jour pour les confectionner mais ne t’inquiètes surtout pas, ça tu ne le verras pas, on te le mettra dans des vitrines et on te dira que si tu veux retrouver l’unité et le bien-être, il faudra que tu achètes ces objets pour pouvoir te rassembler avec tes copains et te mettre dans l’illusion de l’unité perdue. »

Le comble de la manipulation va encore plus loin car il transforme le citoyen en propre moteur de ce système, avec évidemment comme moyen de pression : le bout de papier !

III/ Tentatives d’évasion :

C’est vrai que quelque fois dans notre jeunesse on a essayé de s’échapper de cette routine maladive, de ce cercle infernal, on avait quelques choix qui s’offraient à nous : fumer des pétards pour arrêter nos pensées malsaines, jouer aux jeux vidéo parce que le virtuel est tout de même bien plus rigolo que le vrai monde, l’alcool pour enfin réveiller toute cette haine ou essayer de se rapprocher de nouveau de notre prochain, mater des pornos car l’Amour n’est plus d’actualité, ce n’est pas économiquement viable, à part bien sûr pour la Saint-Valentin.

 

  • La nourriture

Priver la population du droit de la nourriture et de l’eau, ça y est c’est officiel ils ont le pouvoir.

Les forêts étaient là bien avant nous, biens abondantes et délicieuses, mais à vouloir dominer, capitaliser et exercer son pouvoir même sur la nature on en vient à un système où nous mourrons de faim alors que si chacun de nous plantait un arbre fruitier aujourd’hui, dans un an, il y aurait assez de nourritures pour nourrir même des extraterrestres.

Mais encore là, comme tout est basé sur l’individualisme et la course au profit, un gros malin manipulateur arrivera même à nous faire ingurgiter qu’il faut au moins trois repas par jour bien équilibrés avec des OGM, des pesticides, de la viande bourrée d’antibiotiques si nous voulons garder une bonne santé.

Alors oui il faudra travailler dur pour payer pour ces cochonneries dans nos assiettes, puis ensuite il faudra payer pour nous enlever ces cochonneries de notre ventre, et pour ça pas de secrets : des médicaments inutiles.

Les mangeurs de Soja penseront avoir tout compris alors ils pourront se fâcher avec ceux qui n’ont rien compris. Mais exploiter des champs de Soja ? Nos confrères les péruviens ne peuvent même plus manger à leurs faims à cause de nos envies exotiques et notre manque de connexion réel à la Terre.

  • Alimenter la haine et les peurs.

Une fois que les problèmes de la nourriture, de l’éducation sont passés c’est vrai qu’on s’ennuie un petit peu alors on a qu’à aller bombarder nos voisins, ça fera un peu d’animation. Pour ça pas de secrets non plus, il suffit d’avoir un ennemi commun, oui c’est ça un ennemi commun, diviser pour mieux renier, ça rallie les gens. Autant aller bombarder ceux qui ont du pétrole ça nous enrichira un peu.

Mais la solution serait peut-être d’avoir un ami Commun ?

Surtout pas, en engendrant un peu de peur on arrivera à mettre tout le monde d’accord et les gens arrêteront de trop réfléchir, parce que réfléchir ça pourrait emmener à la perte de notre système.

 

  • Le pétrole, le nucléaire et cette fameuse énergie

Alors un ennemi commun on n’a qu’à pointer du doigt … aller oui je sais les arabes ou ceux de couleurs comme c’est différent. Les arabes sont très méchants (c’est vrai qu’en les colonisant pendant 200 ans je comprends qu’ils soient un peu fâchés), alors soyons très méchants avec les arabes, comme ça on solutionnera les problèmes. On alimente la haine à la télévision pour diviser un peu plus le peuple mais nous on aime bien les arabes car ils nous donnent du pétrole (on n’a qu’à faire croire qu’on les bombarde et on signe des contrats en douce avec leurs dictateurs, ça passera inaperçu)

Quand on aura tout pollué le peuple sera vraiment malade, pas de problèmes ça fera de l’emploi et ça fera monter la croissance.

 

IV La paix ? Tous copains ? Surtout pas, personne n’aime le bonheur …

Créer de la dualité, toujours et encore c’est le cycle infernal de l’humain, son propre enfer, mais tout le monde sur cette terre recherche la paix, cette unité perdue.

Pouvoir se réveiller avec ceux qu’on aime, comme quand on était des gosses, sans penser au lendemain, c’est ça, reprendre son esprit d’enfant ! Sans se dire qu’on doive aller se prostituer à faire un métier qui ne sert à rien juste pour gagner des billets qui sont salis par de la corruption, des guerres et de la finance inutile.

Notre ‘course à la croissance’, il n’y a plus de doutes, a atteint ses limites. Pas besoin d’être expert pour s’en rendre compte.

  • Demain matin

Je ne fais jamais de contrats avec les lâches, les politiciens, les banquiers, leurs fils lobotomisés et toute cette vermine. Demain matin s’écrira avec ceux qui ont des valeurs et qui ne sont pas attachés à ce système qui ne mène à rien sinon à notre propre perte.

Quand j’étais un enfant je me demandais s’il y avait la vie après la mort, maintenant que j’ai grandi je me demande s’il va y avoir la vie avant la mort.

La dernière fois que j’ai vu ma grand-mère elle m’a dit « arrêtes de rêver tu es un utopiste ». Elle avait tout compris, notre propre système nous avait empêché toute idée de rêves, toute idée de vie, j’aurais bien voulu m’échapper, mais la terre est ronde alors il faut changer le système si on veut de nouveau pouvoir rêver et permettre à nos enfants de pouvoir rêver également.

La terre est ronde, les frontières sont inutiles, croyez-vous qu’il y aurait encore des guerres si plus personne ne possédait rien ? Croyez-vous qu’il y aurait encore des conflits si on arrêtait d’avoir peur ? Qu’on n’appartiendrait plus à un pays mais juste à la terre ? Qu’on arrête l’art de la compétition pour l’art de la coopération? Qu’on en finisse avec cette croissance inutile et qu’on travaille tous utilement pour rendre notre planète enfin un lieu de vie, pas de survie ? Que chacun de nous justement commençait à devenir un utopiste à la place d’être un lobotomisé et que chacun amène sa graine de bien qui permettrait à la vie de revenir sur terre ? Que notre liberté de français soit la même que celle du somalien ? Qu’on arrête d’alimenter un système qui court à notre propre perte ? Qu’on dise à notre frère le militaire, mais reviens donc tu n’as plus besoin de faire la guerre, il n’y a plus de raison de la faire ? Qu’on commence à faire des câlins à nos femmes plutôt que de vouloir se prendre pour une pornstar ? Qu’on essaye de dire à nos amis qu’ils n’ont pas besoin d’essayer d’être ce qu’ils ne sont pas pour être intéressants ? Qu’on laisse les autres être ce qu’ils sont plutôt que d’essayer de les prendre pour ce qu’ils ne sont pas ?

 

Les religions, le jugement dernier.

Les religions ont essayés de nous prévenir, peut-être que les types comme Jésus étaient finalement des chouettes types. Mais compliqué de garder la pureté, ça ne paye pas. La religion, mafia organisée de plus de deux milles ans. En soi la liberté de croire est une belle chose et heureusement qu’elle existe, mais croyions-nous vraiment que Dieu nous jugera sur nos actes ?

Quand pour nous l’heure aura sonnée, nous n’aurons plus de maisons, de collègues, et tout ce maquillage que nous croyions réalité. Quel que soit notre religion, le jugement dernier sera le nôtre car oui, nous allons mourir seuls. Et ce jugement sera notre propre jugement sur nous-même, pour la première fois nous allons être confronté à nous-même. Ce n’est pas Dieu qui nous jugera, mais seulement nous. Dieu était en nous ? Dieu est en fait Nous-Tous ?

Si nous vivons notre vie dans la dualité ou dans l’illusion, nous nous en rendrons compte et il sera bien trop tard, nous aurons perdu notre vie à vouloir la gagner.

Maintenant :

Nos différences et compétences sont nos propres forces pour toucher cette entité que l’on a toujours voulu connaitre et atteindre, le bonheur véritable. Le Saint-Esprit certains diront, la plénitude pour d’autres, le bonheur pour plusieurs, qu’importe les mots le résultat est le même.  Monsieur et Madame l’humanité, la vie est très simple ouvrez les frontières, j’en ai assez de voir des guerres.

Si tout le monde s’était assemblé au lieu de se diviser, on serait allé beaucoup plus loin que la lune, mais il parait qu’au bord du précipice on y voit plus claire, alors fonçons !

Je suis un utopiste lucide : notre monde n’est plus vivable. Mais j’ai encore de l’espoir, j’aime la vie, peut être pouvons-nous la rendre plus vivable : si tu ne joues pas au loto t’es sur de pas gagner !

Si j’avais pu m’échapper et trouver un endroit où il fait bon vivre j’y serais allé, mais la terre est belle et bien ronde, l’atmosphère est le même à chaque endroit, nos océans sont partagés, nos terres également et nous avons tout saccagé, à nous de tout réparer.

Je crois en chaque Homme, chaque Homme est bon dès lors qu’il n’est pas corrompu, notre unique solution est d’ouvrir toutes les frontières et de se mettre à l’œuvre collectivement à rendre notre terre plus vivable et de tout partager.

Vous savez pourquoi je crois en mon combat ? Car la vie amène la vie. Tous regroupés nous sommes une très forte majorité sur notre planète bien qu’on essaye de nous faire croire le contraire.

L’éducation :

« Regarde les tous, tout le monde pense à l’argent maintenant, les chinois, les africains, tout le monde, le monde est devenu comme ça on n’y peut rien … » Le monde est comme ça à cause de notre politique, nous faisons croire que Paris et New York est le rêve absolu pour connaitre le bonheur véritable. Difficile de faire la part des choses avec une image faussée, et encore plus lorsque l’on prive d’une vraie éducation, celle qui nous servirait à penser par nous-même.

L’humain n’est pas mal par nature, l’humain n’est pas avide de pouvoir, il suffit de lui donner une vraie éducation, qu’il soit un élève, qu’il est envie de s’élever non pas qu’il ait envie d’être supérieur à son voisin. L’éducation ce n’est pas enseigner l’histoire des colons, l’éducation c’est enseigner à réfléchir par soi-même. Et tout homme qui sait réfléchir par lui-même en vient à la même conclusion : lorsque l’on est soi-même, on n’a plus besoin d’imposer sa supériorité à son voisin.

 

Bien avant les religions, Socrate avait tout résumé : « Mais tout simplement Criton, dit-il, ce que je n’ai jamais cessé de vous dire, rien d’autre ! C’est en ayant souci de vous-mêmes que tout ce que vous pourrez faire procurera de la joie, à moi et aux miens et à vous aussi, même si à présent vous ne prenez pas d’engagement. »

Mais attention être soi-même est complétement différent d’être égoïste, être soi-même c’est agir pour soi et non pas dans un but de conformité pour alimenter le désir d’un autre, de la religion, de son patron, de la société ou d’une autre image de nous.

Réveillons-Nous :

Les anciens m’ont dit un jour  « les gens sont malheureux car ils ont perdus le sens de la récompense par l’effort » C’est vrai qu’en tant qu’occidental qui reçoit une Xbox du père noël (Un chinois de 12 ans pour arrêter d’ennuyer le père qui doit travailler toute la journée et qui n’a plus le temps de donner de son temps, il parait que ça aurait pu être le meilleur présent que son enfant voulait.

Personne ne connait la vérité parce qu’il n’y en a pas.

Même en faisant Polytechnique ou la Sorbonne on n’est jamais beaucoup plus avancé que son voisin car on court après quelque chose mais il n’y a rien au bout. Personne n’attrapera la carotte, elle n’existe pas.

Nos solutions :

Se regrouper, l’intelligence collective pour le bien est formidable.

Ne plus alimenter un système que nous ne cautionnons pas.

Avoir dans la ligne de mire « J’agis, donc je suis »

Ou cela va mener ?

A du nouveau, du changement, un renouvellement de tout ce système qui a touché à sa fin. Les ingénieurs de demain seront ceux qui œuvreront au démantèlement de toutes les erreurs passées, les agriculteurs referont leurs travaux en harmonie avec la terre, il y aura du boulot pour tout le monde …

Après tout, si on ne joue pas au loto on est sur de pas gagner alors écrivons demain.

1 réflexion sur « Plaidoyer pour la paix »

  1. La rosée

    Valeeeuuu Antoine! Je suis vraiment sidéré par ton blog! Tu es IN-CRO-YA-BLE!! J’adore qu’un garçon partage des sentiments si profonds avec le monde! Je pense que le premier pas pour agir c’est ça, être soi même sans se cacher, c’est de la pure authenticité et de la simplicité!! En plus tes chansons sont juste good vibes, je las écoute pendant que je fais le ménage kkkkk. Compositeur de tes propres chansons, voyageur sans frontières!! Favela Skate Clube!! ETC!! Men, you are my idol!!!! bon j’espère que tu continues à poursuivre tes rêves et à profiter de tes kifs!!

    Your fan!! xD

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