Il parait l’époque de Voltaire était finie,

Même la fête des lumières avait dû être abolie

Il parait que l’époque de Descartes était finie,

Maintenant c’est « j’ai du Cash donc je suis »,

 

Le secourisme est juste une histoire binaire,

Sans actions t’auras plus qu’à pleurer ta terre et ta mère,

Avec des rêves d’évolution on peut encore sortir de cette galère,

Mais y’a pas de non mais, le secourisme est nécessaire,

 

Personne n’est mal dans ce monde absurde,

Juste des êtres qui comme toi et moi se sont mis la vide rude,

Un manque d’estime de soi, comblé par du marketing,

Un manque de véritable émoi, comblé par du shopping,

 

Des charognards, nous mettent à l’amende,

Les fachos prolifèrent comme des cancers qui se répandent,

On en finit avec les libertés, faudra ne pas se méprendre,

Respiration minimisée, investis un scaphandre,

 

Un monde réconcilié, rempli de pacification,

Les frontières abolies, plus de divisions

La première préoccupation, l’éducation,

Un ensemble d’esprits éclairés dans les mêmes directions,

 

Pas compliqué de faire taire un peuple dument,

Y’a qua coller un ou deux crédits d’appartements,

Dans la peur, ils s’aligneront tous en rang,

Finiront par faire l’apologie de la course au développement

 

Pas compliqué, d’arriver au gouvernement,

Un peu de psychologie des masses et du comportement,

Un ennemi commun, quelques bombardements,

Y’a qua pointer un truc du doigt, genre le ramadan,

 

Lobotomisés dans un devenir d’automates,

Gouverner par une mafia de faux démocrates,

Ils vont vite comprendre qu’il faut qu’ils se carapatent

Un vrai avenir en marche avec les goodvibes de Socrate,

 

Un monde réconcilié, rempli de pacification,

Les frontières abolies, plus de divisions,

La première préoccupation, l’éducation,

Un ensemble d’esprits éclairés dans les mêmes directions,

 

Les grands gueules ressemblent à des tambours,

Maximum de bruit mais un intérieur vide comme toujours,

Les hommes vendent leurs temps sans pouvoir l’acheter en retour,

Les femmes vendent leurs corps sans pouvoir acheter l’amour,

 

Je ne veux pas de contentieux, plutôt un compte dans les cieux,

Les frontières s’ouvrent, il parait qu’en s’oubliant on se trouve,

Conscience généralisée, il nous faut un ami commun,

Laissons au moins un espoir aux générations de demain matin,

 

Le futur évolue que si notre présent change,

Que l’université soit juste un lieu de libre-échange,

Que la bienveillance soit la vertu que l’on engrange,

Que de nouveau la terre nous permette que l’on mange,

 

Pas de stress mais des actions engagées,

Une bonne réflexion sur ce qui nous fait exister,

Faire au quotidien des actions qui vont perdurer,

L’important de toute façon aura été de participer…

 

L’époque de Voltaire, je la remercie,

La fête des lumières ce sera partie remise,

L’époque de Descartes aussi je la remercie,

J’aurais appris que dans la vie, j’agis donc je suis …