Déesse illusionée

Mon ami, tu m’as demandé de tout te raconter,

Je vais le faire car tu es conscient et sait écouter,

Je sais qu’il n’y a pas de mauvais moments,

Mais tout s’est chamboulé en si peu de temps,

 

Un mercredi midi, un appel de ma plus grande passion,

Des pleurs dans une belle voie dénuée de raison,

Je le sentais, avais déjà eu quelques visions,

Je regardai dans mon être et fis ma réflexion,

 

Je me suis souvenu de cet écrivain brésilien,

Paulo Coelho ce visionnaire aux livres divins,

Je crois aux coïncidences qui façonnent notre destin,

J’enfourchai mon vélo, et ce livre se trouva entre mes mains,

 

« Onze minutes » c’est ce qu’un homme croit avoir besoin,

Pour combler le vide d’être éloigné de ses rêves de gamins,

Maria, une belle brésilienne pleine d’entrain,

Se fit corrompre loin d’un pays des plus divins,

 

Lire cette histoire m’a donnée un peu plus de recul,

Le lendemain je rappelai sans autant me prendre pour Hercule,

L’expérience a beaucoup plus de pouvoir que les fascicules,

Vendredi,Geneve, j’ai la pression sur mes clavicules,

 

Gare de Généve, le front tout suintant,

Son sourire faux comme un enfant qui me ment,

Le maquillage n’enlève pas la tristesse de ses yeux perçants,

Premier regard je me souvins qui elle est vraiment,
Une pourriture l’emmena dans tout ça,

Tkt, ce qui est fait de matière pure ne pourrit pas,

La magie n’est pas perdue mais vas t’en loin de tout ça,

La connexion d’une rare pureté , recommença,

 

Je comptais reste 4 heures j’avais tout prévu,

Il a fallu 4 jours pour redécouvrir toutes les vertus,

Au fin fond du vice cette être s’est perdue,

J’ai essayé de lui redonner l’amour qui lui a toujours été du,

 

Entre pleurs, déception et tristesse,

J’offris mes câlins, mon unique richesse,

Entre déraison, folie et maladresse,

J’essayais d’allumer sa lumière pour cacher cette sombre tristesse,

 

Ce qui m’importa ne fut pas les détails,

Beaucoup de peine de traiter les femmes comme du bétail,

Chacun se perd dans son chemin même si il est sale,

Mes yeux coulaient en voyant s’éteindre sa flamme,

 

Mon égo de côté, je la fis spirituelle,

Pas de luttes, juste des exemples qui parlent d’eux-mêmes,

De l’amour à l’état pur, un voyage au cœur de l’essentiel,

Sans attaches, mais dans la reconnaissance de cet être personnel,
Une haine de la réalité de cette capitale,

Tous nos systèmes sont corrompus jusqu’à la moelle,

Une alimentation générée par de l’argent sale,

Des festins entre fils de pute de classe internationale,
Les hommes vendent leurs temps sans pouvoir l’acheter en retour,

Les femmes vendent leurs corps sans pouvoir acheter un brin d’amour,

Tout s’est chamboulé en seulement quelques jours,

Il nous faut vite l’aube d’un nouveau jour,

 

Tu ne vaux pas 1000 francs par heure,

Tu vaux la joie de vivre toutes tes journées dans le bonheur,

Ton corps n’a pas de prix, il est rempli de saveur,

Ton âme ne cherche qu’à trouver sa libération intérieure,

 

Je n’ai jamais éprouvé de plus grande tristesse,

Que de te voir tes sourires se perdre à vitesse,

Reprends le train en marche ma petite déesse,

Tu es en train de perdre ta plus grande vertu : ton allégresse
De l’eau et du savon lavent tout,

Il faut qu’en la vie tu reprennes goût,

Garde les yeux ouverts comme notre frère le hibou,

La terre est ronde mais le bonheur plane au-dessus de tout,

 

Je n’en ferais pas une histoire personnelle,

Rentres chez toi voir ta famille en cette période de noël

Tu es libre de vivre ta vie libre comme une hirondelle,

Prends le temps et s’il te plaît retrouves toi ma belle,

 

 

 

 

 

 

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