N’appartenant pas au rêve sociétal, pas d’appartement,

Pour un vocaliste en herbe ce n’est pas contraignant,

Sans trop d’attaches, je reste zen comme les apaches,

Pas d’histoires personnelles, je n’ai pas contracté les lâches,

 

Putain de merde, nos filles et nos sœurs font le tapin dans la rue,

Alimentant du cash bestial de ces crétins, ces trous du cul,

L’union fait la force, va falloir reprendre le dessus,

Une bonne réflexion avec des penseurs qui sont convaincus,

 

Les terriens se font rabâchés des « t’es rien » par l’institution,

C’était quoi les intentions, instituer l’aliénation,

Putain de merde nouvelle génération, tu es tout,

Sauf que tu t’étouffes avec les ordures de tous ces oufs.

 

Les ordures envahissent nos cerveaux mitigés,

Qui ne rêvent plus sans un saladier de coke, des prostituées,

Je resterais convaincu jusqu’à être vaincu,

Pas de rancœur, soyez vous-mêmes, mais j’ai l’impression de vous avoir perdu,

 

Putain de merde, je ne veux pas de débats animés,

Putain de merde, je ne veux pas m’auto lobotomiser,

Putain de merde, personne ne marchera pour moi,

Putain de merde, zen, je fais perdurer mon propre combat

 

 

Je prends exemple du peu d’exemplaires avec leurs grammaires,

L’empire est à l’intérieur, finies chacune de mes peurs,

Les rancœurs sont abolies, les tortures une voix de sortie,

Une liberté, sur la table de ma vie les dés sont jetés.

 

Pas dans la milice ou un de putains ces salafiste,

On en reparle quand ta fille sera dans une salle à fiste,

Putain de merde, j’ai de la pitié quand j’entends tes aboiements,

Mauvais Karma, t’aurais dû y réfléchir avant,

 

Je fais ma part, le reste je ne m’y attache pas trop,

Putain de merde, je parfume l’air de mes quelques mots,

Motivé, je veux arriver à toucher ce qui s’est en-haut,

Faudra rester fidèle à soi-même et laisser son égo.